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La vérité - dissertations de philosophie

  • A quoi reconnaît-on une fausse science ?
  • A quoi sert l'esprit critique ?
  • A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ?
  • Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
  • Chercher la vérité, est-ce prendre un risque ?
  • Comment peut-on savoir que l'on dit vrai ?
  • De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?
  • Devons-nous nous méfier de nos certitudes ?
  • Doit-on toujours dire la vérité ?
  • Doit-on tout soumettre à la raison ?
  • Douter, est-ce renoncer à la vérité?
  • Est-il vrai que toutes les opinions se valent ?
  • Existe-t-il pour l'homme des questions sans réponse ?
  • Faut-il craindre la vérité ?
  • Faut-il philosopher pour bien vivre ?

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La raison et le réel  >  La vérité

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Exemple de sujet : Ce qui est flagrant est-il vrai ?

Nous pouvons considérer le vrai comme ce qui est jugé exact par l’esprit, c’est-à-dire qu’une chose est vraie si elle apparaît conformément à l’idée que l’esprit s’en fait. La vérité est donc une forme d’adéquation entre l’expérience des choses et les idées de l’esprit. À cet égard, ce qui est flagrant, c’est-à-dire est évident, saute aux yeux ne correspond pas nécessairement à l’idée que l’esprit peut avoir. Nous ne choisissons pas ce qui s’impose à notre vue et ce que nous voyons peut nous sembler absurde par rapport à ce que nous pensons. Néanmoins, ce que nous pensons est également très largement déterminé par la force de ce qui s’impose à nous. L’esprit ne pense, nous semble-t-il, que par rapport à ce qui s’impose à lui, c’est-à-dire aussi bien par ce que l’expérience sensible nous communique comme impressions que parce que nous ressentons et pensons de façon presque immédiate et involontaire. Dès lors, le paradoxe de ce sujet tient au fait que ce qui est flagrant ne résulte pas d’un travail de l’esprit et semble par là douteux, alors même qu’il s’impose avec la force de l’évidence qui le donne pour vrai et i... [voir le corrigé complet]

Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : La vérité

La vérité, ce concept fondamental de la philosophie épistémologique et éthique, soulève des questions sur la nature de la réalité, la connaissance objective, et la quête de la vérité dans un monde complexe. L’examen de la vérité nous conduit à réfléchir sur la subjectivité de la perception, sur la validité des croyances, et sur les fondements de la compréhension humaine.

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Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ?

Approcher la question « Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ? » veut nous amener à réfléchir à la corrélation entre subjectivité et fiabilité de la vérité. Cette dissertation analysera cette problématique stimulante depuis diverses perspectives philosophiques.

  • Dissertations
  • La conscience

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En quel sens peut-on dire que la vérité s’impose ?

La question de savoir si la vérité s’impose à nous est l’objection en philosophie. Autrement dit, est-ce que nous découvrons la vérité ou est-elle une construction de nos perceptions ? Ce débat stimulant est au cœur de notre dissertation.

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Doit-on toujours dire la vérité ?

Le débat sur l’obligation morale de dire la vérité est ancien et complexe. C’est une question cruciale en philosophie morale et éthique. Cette dissertation vise à examiner les divers aspects et perspectives de cette problématique.

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Connaissons-nous immédiatement le réel ?

Dans ce travail de réflexion philosophique, nous allons nous interroger sur le lien entre la connaissance et la réalité. Est-ce que nous connaissons immédiatement le réel ou notre compréhension de celui-ci est-elle filtrée ou indirecte ?

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A-t-on besoin de certitudes pour agir ?

La question « A-t-on besoin de certitudes pour agir ? » nous invite à réfléchir sur l’interaction entre notre connaissance du monde et notre capacité d’action. Cette dissertation philosophique analysera comment la certitude influe sur nos actions.

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Ce qui est vrai est-il toujours vérifiable ?

La vérité est-elle toujours confirmable par l’épreuve des faits ? Pour aborder ce dilemme philosophique, on cherchera à cerner les contours de la notion de vérité et à questionner le lien supposé entre véracité et vérifiabilité.

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A quoi peut-on reconnaître la vérité ?

La vérité est un concept fondamental dans notre société, suscitant des débats philosophiques intenses. Ainsi, nous allons nous interroger sur les critères et indices qui nous permettent de reconnaître et d’affirmer la véracité d’une idée ou d’une affirmation.

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Croire nous empêche-t-il de chercher la vérité ?

La recherche de vérité est souvent considérée comme le fondement de la pensée philosophique. Cependant, cette quête irrépressible est-elle entravée par nos croyances ? Nous proposons de réfléchir à cette question en scrutant le lien entre la croyance et la vérité.

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A-t-on le droit de mentir ?

La question de savoir si nous sommes autorisés à mentir est aussi ancienne que l’humanité. Elle engage notre réflexion dans des domaines aussi variés que l’éthique, la morale, la psychologie et la sociologie. Toutefois, trouver une réponse tranchée à cette question s’avère complexe.

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A quoi reconnaît-on un jugement vrai ?

Le questionnement sur la reconnaissance d’un jugement vrai est au cœur des débats philosophiques. Cette dissertation analysera les critères de vérité, définis par différents penseurs, pour apporter des réponses à ce sujet complexe et essentiel.

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Ce qui est évident est-il toujours vrai ?

Aborder la question de l’évidence et de la véracité soulève des interrogations fondamentales en philosophie. Plonger dans ce débat permet de questionner nos perceptions, nos croyances et la construction de notre compréhension du réel.

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A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ?

La vérité est un concept qui a toujours été au cœur de nombreux débats philosophiques. Le sujet proposé aujourd’hui, « A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ? » nous invite à réfléchir sur notre responsabilité morale vis-à-vis de la vérité.

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Le langage peut-il être un obstacle à la recherche de la vérité ?

La dissertation philosophique qui suit se penche sur la question du langage en tant que possible entrave à la quête de vérité. Nous analyserons les différentes perspectives et théories philosophiques pour évaluer cette affirmation.

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L’homme cherche-t-il toujours à connaître la vérité ?

La quête de vérité est une préoccupation fondamentale de l’homme. Cette dissertation philosophique se propose d’explorer si cette recherche est une constante universelle, ou si elle est conditionnée par des facteurs tels que le contexte culturel, l’époque ou la personnalité individuelle.

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Reconnaître la vérité, est-ce renoncer à sa liberté de penser ?

La dissertation philosophique qui suit explore la relation complexe entre la reconnaissance de la vérité et la liberté de penser. Elle questionne si l’acceptation d’une vérité absolue limite notre capacité à penser librement et à développer nos propres idées et perspectives.

Oiseaux multicolores sur un arbre

Toute vérité est-elle bonne à dire ?

La question de savoir si toute vérité est bonne à dire suscite un débat philosophique intense. Cette dissertation explorera les différentes perspectives, en examinant les implications éthiques, morales et sociales de la divulgation de la vérité dans divers contextes.

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Une interprétation peut-elle prétendre à la vérité ?

La dissertation philosophique qui suit explore la question de savoir si une interprétation peut prétendre à la vérité. Elle examine les différentes perspectives philosophiques sur la nature de la vérité et le rôle de l’interprétation dans sa découverte.

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Douter, est-ce désespérer de la vérité ?

La dissertation philosophique qui suit explore la question : « Douter, est-ce désespérer de la vérité ? ». Elle examine si le doute est une manifestation de désespoir face à l’incertitude de la vérité ou s’il est plutôt un outil critique essentiel à sa quête.

📚 Révise ton bac en podcast ici ! 🎧

La vérité peut-elle être relative ?

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La raison et le réel

Antilles, Guyane • Septembre 2013

dissertation • Série S

La vérité peut-elle être relative ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet

La vérité désigne, dans son sens le plus général, le caractère des jugements (et des propositions qui les expriment) capables de fonder un accord entre les esprits. La vérité renvoie à des choses et à ce qu'on en dit. Elle désigne ainsi ce qui est, soit un fait (synonyme de réalité), soit une proposition.

Peut-elle être

L'expression interroge la possibilité au sens d'une éventualité pour une vérité d'être relative. Il s'agit aussi de se demander si c'est légitime, autrement dit de savoir si une vérité relative est encore une vérité.

Relatif désigne ce qui n'a pas sa raison d'être en soi : dépendant, imparfait, ou à resituer dans un contexte. Il s'oppose à absolu qui désigne ce qui se suffit à soi-même pour exister, pour être vrai : indépendant, autosuffisant, et par suite complet, total.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

La vérité, désignant l'exacte conformité entre un jugement et la réalité jugée, a pour caractéristique l'objectivité, c'est-à-dire qu'elle désigne ce qui n'est pas subjectif, relatif au sujet qui l'énonce. Dès lors qualifier la vérité de relative serait la confondre avec ce à quoi elle s'oppose : l'opinion, relevant d'un jugement subjectif, singulier.

Pourtant, si l'on considère l'histoire des sciences, on s'aperçoit qu'une vérité procède par réfutations et rectifications. Selon les époques, les méthodes et les choix des scientifiques diffèrent, le critère de vérité change : la vérité peut-elle être relative ?

Il s'agira d'abord de montrer que la vérité n'est pas relative en réfutant le relativisme qui confond la vérité et l'opinion.

Ensuite, il faudra nuancer ce propos par la description de la méthode expérimentale en science qui montre que la vérité n'est pas un absolu.

Enfin, une troisième partie établira que si la vérité est « construite » par le sujet de la connaissance, elle n'est pas pour autant une opinion.

Éviter les erreurs

Ce sujet est un sujet classique qui porte sur la notion très générale de vérité. Il ne faut pas se contenter de réciter le cours mais essayer de problématiser à partir du repère « relatif/absolu ». Il faudra également faire intervenir le repère « objectif/subjectif » pour traiter ce sujet.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

« Cette phrase est fausse » est la formulation la plus simple du paradoxe du menteur. Ou bien la phrase est fausse, mais alors elle est vraie, ou bien elle est vraie, mais alors elle est fausse. Cet exemple souligne le décalage possible entre un énoncé et la réalité à laquelle il renvoie. La vérité se présente d'abord comme ce qui est formulé par une personne dans une proposition. Ainsi la vérité serait relative au sujet qui l'énonce. Mais alors la vérité peut-elle être relative ?

On a ici en filigrane le plan du devoir, les trois derniers paragraphes de l'introduction correspondant aux trois parties du devoir.

Qu'une vérité soit relative signifie qu'elle dépend du sujet qui l'énonce, qu'elle est subjective . Or s'il y a autant de vérités que d'individus, la communication devient impossible car chacun soliloque avec ses affirmations et ses définitions, et la vérité n'existe plus. Elle se confondrait avec l'opinion. La vérité doit être objective , c'est-à-dire universelle et nécessaire .

Pourtant, la vérité en science progresse grâce à de nombreuses rectifications, et même des réfutations. En ce sens elle ne serait pas non plus un absolu.

Il s'agira alors dans une dernière partie de se demander comment une vérité peut être construite par un sujet, tout en se distinguant de l' opinion .

1. La vérité n'est pas relative

A. le relativisme de protagoras.

Si la vérité désigne ce à quoi l'on donne son assentiment, alors elle dépend de chacun d'entre nous. Affirmer que la vérité dépend de nous c'est dire, pour reprendre le titre d'une pièce de Pirandello, À chacun sa vérité . Une telle conception relativiste est défendue par le sophiste Protagoras dans le ­ Théétète de Platon. « L'homme est la mesure de toute chose » signifie qu'il n'y a pas de vérité absolue mais une multiplicité de points de vue qui varient en fonction des individus, mais aussi en fonction des époques, des lieux ou des états d'âme d'un même individu.

La vérité ne serait donc qu'un ensemble d'opinions.

B. Réfutation du relativisme

Mais Socrate démontre l'impossibilité logique d'une telle idée : en affirmant « à chacun sa vérité », on prétend détenir une vérité et donc, soit c'est vrai mais ce n'est valable que pour celui qui le dit et cela ne vaut rien, soit c'est faux et donc il existe une vérité universelle.

C. Distinction entre vérité et connaissance

Le relativisme confond vérité et opinion. Or, par définition, la vérité ne renvoie pas qu'à un simple sentiment, mais à la conformité de l'objet avec l'idée que l'on s'en fait : la vérité est signe d'objectivité. Elle se distingue de l'opinion dans la mesure où la conformité a été justifiée, prouvée ou démontrée. La vérité doit être universelle (valable partout) et nécessaire (valable en tout temps). La science pourrait donc être le lieu privilégié de la vérité.

Ainsi la vérité ne peut être relative au sens où justement sa caractéristique est de restituer avec objectivité la réalité qu'elle désigne. La vérité ne doit pas dépendre du sujet singulier qui l'énonce, et c'est à ce titre qu'elle est universelle.

[Transition] Mais si la science est le lieu privilégié de la vérité comment expliquer l'évolution de lois scientifiques ?

2. La vérité en science n'est pourtant pas un absolu

A. l'histoire des connaissances est marquée par des ruptures et des progrès.

Il s'agit ici d'un exemple issu de l'histoire des sciences pour s'opposer à la première partie et assurer ainsi la transition avec la seconde.

Comment comprendre par exemple que la lumière fut d'abord expliquée par la théorie corpusculaire de Newton puis par la théorie ondulatoire de Fresnel, pour enfin être, aujourd'hui, théorisée sous forme de quanta ? L'histoire de la connaissance, qui est aussi l'histoire de ses erreurs , ne se confond pas avec l'histoire de la vérité. En effet, une connaissance qui se trouve infirmée, contredite, n'était pas en réalité une vérité, mais une erreur qui pendant un temps a donné l'illusion d'être une vérité.

B. La vérification d'une vérité en science

Dans le cas des sciences formelles comme les mathématiques, la vérification se fait par démonstration et calcul. Dans les sciences empiriques, en revanche, on parle plutôt de confirmation ou de corroboration . Karl Popper a montré qu'on peut établir expérimentalement la fausseté d'une hypothèse, alors qu'il n'est pas possible d'en établir la vérité. Lorsque l'hypothèse a passé avec succès un contrôle qui aurait pu la « falsifier », on « confirme » une vérité qui ne vaut que « jusqu'à preuve du contraire ».

C. Conventionnalisme et pragmatisme

La vérité est relative à des méthodes et des choix scientifiques . La vérité se décline selon différents modes et différents critères. Établir une vérité fait donc l'objet de méthodes variées. Que l'on préfère telle ou telle théorie géométrique pour comprendre l'espace (Euclide, Riemann…), telle ou telle conception de la lumière, la vérité désigne finalement le point d'accord entre les esprits d'une communauté de sujets. La vérité est relative à cette communauté : elle représente alors pour elle un ensemble provisoire de conventions concernant la méthode, l'objet d'étude ou encore le modèle d'explication.

Mais ce conventionnalisme renvoie à une conception pragmatique de la vérité : entre deux systèmes d'explication, on choisit le plus pratique, celui qui augmente l'efficacité de l'action (pour faire des prévisions, soigner, être le moins onéreux possible…).

Ainsi établir une vérité relève de différentes méthodes. La vérité dépend de nous personnellement car elle engage notre capacité à pénétrer le réel, mais aussi notre capacité à raisonner, à saisir une évidence.

[Transition] La vérité doit aussi dépendre d'un « nous » collectif, garant de l'intersubjectivité mais, quand ce « nous » ne fait que poser des conventions, c'est la valeur même de la vérité qui est remise en cause, puisqu'elle n'est plus un absolu.

3. La vérité n'est ni une opinion, ni un absolu

A. la structure a priori du sujet saisit des phénomènes.

Il s'agit maintenant de concilier l'idée que la vérité ne peut être relative et en même temps qu'elle n'est pas un absolu.

La vérité construite par le sujet ne se confond pas avec la réalité donnée. En effet, Kant explique dans la Critique de la raison pure que la vérité dépend de la structure a priori de l'esprit humain. Une connaissance est une synthèse, entre une intuition de la sensibilité et un concept de l'entendement, qui lui donne une forme. Toute donnée de l'expérience est donc saisie par des formes a priori de la sensibilité (l'espace et le temps) et des catégories de l'entendement.

De ce fait, ce qui est appréhendé par la raison n'est pas la réalité indépendante du sujet, la chose en soi, mais la réalité en tant qu'elle est saisie par l'expérience qu'en fait l'esprit humain. La vérité qui dépend de notre structure ne saisit que les phénomènes des choses.

B. L'objectivité est garantie

La connaissance avec Kant ne porte plus sur la chose en soi, mais sur le phénomène , l'objet en tant qu'il est perçu par un sujet. Dès lors, on ne peut plus considérer la vérité comme un absolu à atteindre puisqu'elle est relative au sujet de la connaissance. Mais cette structure du sujet (catégorie de l'entendement, formes de l'intuition, c'est-à-dire espace et temps) étant commune à tout sujet, l'universalité et la nécessité de la connaissance sont garanties, mais ce n'est qu'une connaissance des phénomènes.

C. La vérité comme valeur

Enfin, on peut préférer, à la vérité et à l'effort de la raison, le plaisir, le pouvoir ou l'action comme le revendique Nietzsche. Mais la valeur de la vérité ne peut se prouver, elle ne peut se baser sur elle-même. La vérité est donc un choix ; elle dépend de nous car elle relève ainsi de notre liberté et de la définition que l'on donne à la dignité humaine. En ce sens, la vérité est relative au choix que fait le sujet de la considérer.

La vérité n'est pas relative au sujet de la connaissance dans la mesure où elle se distingue des opinions par son caractère objectif , c'est-à-dire universel et nécessaire.

Pourtant une vérité dépend des choix méthodologiques des scientifiques qui l'établissent. Les connaissances ont une histoire qui montre qu'une vérité est avant tout une hypothèse que l'on a confirmée, et cela jusqu'à preuve du contraire. La vérité est établie selon des choix conventionnels et pratiques .

La vérité fait l'objet d'un travail de traduction, de représentation et de formulation. Sans être le pur produit d'une invention subjective, la vérité mêle à la fois la réception d'une réalité et sa transformation. En ce sens elle n'est pas un absolu non plus. Si la vérité dépend du sujet de la connaissance, ce n'est pas dans le sens où elle serait relative à chacun mais c'est parce qu'elle dépend de la structure de tout sujet intelligent et capable de représenter logiquement la réalité. La raison du sujet serait alors le garant de son universalité.

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Exemples de sujets de dissertation de Philosophie sur la vérité

Voici 10 exemples de sujets de Philosophie sur la vérité avec quelques lignes d'explication sur les notions, les philosophes que l'on peut aborder, citer ou encore des idées sur la manière de composer sur le sujet. Le thème principal est la vérité.

Sujets de dissertation de Philosophie sur la vérité

Credit Photo : Freepik vectorjuice

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Sujet 1 - Est-il vrai que toutes les opinions dites se valent ?

On peut réaliser une première partie sur la vérité pour la définir puis dans une seconde partie, expliquer s'il existe une ou plusieurs vérités, ce qui pourrait répondre à la problématique. Ici, ajouter quelques citations de Montaigne ou de Kant serait intéressant.

Sujet 2 - Est-ce que les démonstrations scientifiques sont la vérité / les vérités ?

Cette question est intéressante, car on peut se demander si les expériences scientifiques vérifiées se rapprochent de la ou les vérités. Parce que les sciences sont des phénomènes difficiles à contredire, avoir des arguments contre ces démonstrations est quasiment impossible.

Sujet 3 - La vérité est-elle à craindre ?

Cette question est intéressante à poser, on ne sait pas quelle est la vérité puisqu'on ne sait pas toujours si elle est vraie, de même qu'il peut y en avoir plusieurs ou non. C'est pour cela qu'on peut la craindre, on peut la fuir parce que justement on peut être effrayé par la vérité tellement elle a un pouvoir grandiose. La Fontaine et Marx qui ont quelques citations intéressantes à ce sujet.

Sujet 4 - De quoi peut-on être certain ?

On peut ici faire une partie sur la vérité en s'aidant de ses connaissances, il peut citer plusieurs philosophes comme Descartes notamment qui a plusieurs citations pertinentes à propos de la vérité. Ensuite, il est difficile d'être certain de ce qu'on pense puisque : qui peut prétendre avoir la vérité ? C'est ce que l'on pourra tenter d'argumenter et d'expliquer dans la deuxième partie.

Sujet 5 - La vérité s'enseigne-t-elle ?

Cette question est intéressante, on peut ici faire une première partie sur la définition de ce que c'est la vérité pour nous puis une seconde pour tenter d'expliquer si la vérité peut s'enseigner, mais cela rejoint le sujet précédent puisque la même question se pose pour ce sujet : qui peut prétendre avoir la vérité ?

Sujet 6 - Quelle est la différence entre vérité et réalité ?

Il est intéressant de se poser cette question, on peut faire une première partie sur sa définition de la vérité, une seconde sur la réalité sur ce que signifie le réel pour lui. Dans la dernière partie, il peut confronter ces deux termes en apportant ses connaissances, en citant certains philosophes comme Frege ou encore Popper .

Sujet 7 - Pour Platon, qu'est-ce que la vérité ?

Platon, au cours de sa vie s'est beaucoup questionné à propos de la vérité. On peut d'abord présenter Platon , sa vie, sa profession, son époque, etc. Ensuite, on peut parler de sa vision des choses sur la vie, la réalité et surtout à propos de la vérité. On peut comparer la vision de la vérité de Platon avec celles de Kant et Descartes.

Sujet 8 - C'est quoi la vérité dans la Bible ?

Il est intéressant de se demander si les textes religieux notamment le Premier Testament disent vrai. La Bible dans son contenu a peu de vérités scientifiques et historiques. C'est pour cela qu'on peut se demander ce que c'est la vérité dans les textes religieux, on peut parler de Theissen qui a quelques citations sur les récits bibliques.

Sujet 9 - Qu'est-ce que la vérité formelle et qu'est ce qui la diffère de la vérité matérielle ?

Il existe deux types de vérité ; la formelle et la matérielle, la formelle représente les lois de la logique les raisonnements mathématiques tandis que la matérielle désigne plutôt la pensée. Elles sont donc intéressantes à confronter et comparer.

Sujet 10 - Pourquoi l'homme veut-il connaître la vérité ?

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  • L'explication de texte (II)
  • L'explication de texte (III)

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How To Write A Dissertation Or Thesis

8 straightforward steps to craft an a-grade dissertation.

By: Derek Jansen (MBA) Expert Reviewed By: Dr Eunice Rautenbach | June 2020

Writing a dissertation or thesis is not a simple task. It takes time, energy and a lot of will power to get you across the finish line. It’s not easy – but it doesn’t necessarily need to be a painful process. If you understand the big-picture process of how to write a dissertation or thesis, your research journey will be a lot smoother.  

In this post, I’m going to outline the big-picture process of how to write a high-quality dissertation or thesis, without losing your mind along the way. If you’re just starting your research, this post is perfect for you. Alternatively, if you’ve already submitted your proposal, this article which covers how to structure a dissertation might be more helpful.

How To Write A Dissertation: 8 Steps

  • Clearly understand what a dissertation (or thesis) is
  • Find a unique and valuable research topic
  • Craft a convincing research proposal
  • Write up a strong introduction chapter
  • Review the existing literature and compile a literature review
  • Design a rigorous research strategy and undertake your own research
  • Present the findings of your research
  • Draw a conclusion and discuss the implications

Start writing your dissertation

Step 1: Understand exactly what a dissertation is

This probably sounds like a no-brainer, but all too often, students come to us for help with their research and the underlying issue is that they don’t fully understand what a dissertation (or thesis) actually is.

So, what is a dissertation?

At its simplest, a dissertation or thesis is a formal piece of research , reflecting the standard research process . But what is the standard research process, you ask? The research process involves 4 key steps:

  • Ask a very specific, well-articulated question (s) (your research topic)
  • See what other researchers have said about it (if they’ve already answered it)
  • If they haven’t answered it adequately, undertake your own data collection and analysis in a scientifically rigorous fashion
  • Answer your original question(s), based on your analysis findings

 A dissertation or thesis is a formal piece of research, reflecting the standard four step academic research process.

In short, the research process is simply about asking and answering questions in a systematic fashion . This probably sounds pretty obvious, but people often think they’ve done “research”, when in fact what they have done is:

  • Started with a vague, poorly articulated question
  • Not taken the time to see what research has already been done regarding the question
  • Collected data and opinions that support their gut and undertaken a flimsy analysis
  • Drawn a shaky conclusion, based on that analysis

If you want to see the perfect example of this in action, look out for the next Facebook post where someone claims they’ve done “research”… All too often, people consider reading a few blog posts to constitute research. Its no surprise then that what they end up with is an opinion piece, not research. Okay, okay – I’ll climb off my soapbox now.

The key takeaway here is that a dissertation (or thesis) is a formal piece of research, reflecting the research process. It’s not an opinion piece , nor a place to push your agenda or try to convince someone of your position. Writing a good dissertation involves asking a question and taking a systematic, rigorous approach to answering it.

If you understand this and are comfortable leaving your opinions or preconceived ideas at the door, you’re already off to a good start!

 A dissertation is not an opinion piece, nor a place to push your agenda or try to  convince someone of your position.

Step 2: Find a unique, valuable research topic

As we saw, the first step of the research process is to ask a specific, well-articulated question. In other words, you need to find a research topic that asks a specific question or set of questions (these are called research questions ). Sounds easy enough, right? All you’ve got to do is identify a question or two and you’ve got a winning research topic. Well, not quite…

A good dissertation or thesis topic has a few important attributes. Specifically, a solid research topic should be:

Let’s take a closer look at these:

Attribute #1: Clear

Your research topic needs to be crystal clear about what you’re planning to research, what you want to know, and within what context. There shouldn’t be any ambiguity or vagueness about what you’ll research.

Here’s an example of a clearly articulated research topic:

An analysis of consumer-based factors influencing organisational trust in British low-cost online equity brokerage firms.

As you can see in the example, its crystal clear what will be analysed (factors impacting organisational trust), amongst who (consumers) and in what context (British low-cost equity brokerage firms, based online).

Need a helping hand?

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Attribute #2:   Unique

Your research should be asking a question(s) that hasn’t been asked before, or that hasn’t been asked in a specific context (for example, in a specific country or industry).

For example, sticking organisational trust topic above, it’s quite likely that organisational trust factors in the UK have been investigated before, but the context (online low-cost equity brokerages) could make this research unique. Therefore, the context makes this research original.

One caveat when using context as the basis for originality – you need to have a good reason to suspect that your findings in this context might be different from the existing research – otherwise, there’s no reason to warrant researching it.

Attribute #3: Important

Simply asking a unique or original question is not enough – the question needs to create value. In other words, successfully answering your research questions should provide some value to the field of research or the industry. You can’t research something just to satisfy your curiosity. It needs to make some form of contribution either to research or industry.

For example, researching the factors influencing consumer trust would create value by enabling businesses to tailor their operations and marketing to leverage factors that promote trust. In other words, it would have a clear benefit to industry.

So, how do you go about finding a unique and valuable research topic? We explain that in detail in this video post – How To Find A Research Topic . Yeah, we’ve got you covered 😊

Step 3: Write a convincing research proposal

Once you’ve pinned down a high-quality research topic, the next step is to convince your university to let you research it. No matter how awesome you think your topic is, it still needs to get the rubber stamp before you can move forward with your research. The research proposal is the tool you’ll use for this job.

So, what’s in a research proposal?

The main “job” of a research proposal is to convince your university, advisor or committee that your research topic is worthy of approval. But convince them of what? Well, this varies from university to university, but generally, they want to see that:

  • You have a clearly articulated, unique and important topic (this might sound familiar…)
  • You’ve done some initial reading of the existing literature relevant to your topic (i.e. a literature review)
  • You have a provisional plan in terms of how you will collect data and analyse it (i.e. a methodology)

At the proposal stage, it’s (generally) not expected that you’ve extensively reviewed the existing literature , but you will need to show that you’ve done enough reading to identify a clear gap for original (unique) research. Similarly, they generally don’t expect that you have a rock-solid research methodology mapped out, but you should have an idea of whether you’ll be undertaking qualitative or quantitative analysis , and how you’ll collect your data (we’ll discuss this in more detail later).

Long story short – don’t stress about having every detail of your research meticulously thought out at the proposal stage – this will develop as you progress through your research. However, you do need to show that you’ve “done your homework” and that your research is worthy of approval .

So, how do you go about crafting a high-quality, convincing proposal? We cover that in detail in this video post – How To Write A Top-Class Research Proposal . We’ve also got a video walkthrough of two proposal examples here .

Step 4: Craft a strong introduction chapter

Once your proposal’s been approved, its time to get writing your actual dissertation or thesis! The good news is that if you put the time into crafting a high-quality proposal, you’ve already got a head start on your first three chapters – introduction, literature review and methodology – as you can use your proposal as the basis for these.

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What’s the introduction chapter all about?

The purpose of the introduction chapter is to set the scene for your research (dare I say, to introduce it…) so that the reader understands what you’ll be researching and why it’s important. In other words, it covers the same ground as the research proposal in that it justifies your research topic.

What goes into the introduction chapter?

This can vary slightly between universities and degrees, but generally, the introduction chapter will include the following:

  • A brief background to the study, explaining the overall area of research
  • A problem statement , explaining what the problem is with the current state of research (in other words, where the knowledge gap exists)
  • Your research questions – in other words, the specific questions your study will seek to answer (based on the knowledge gap)
  • The significance of your study – in other words, why it’s important and how its findings will be useful in the world

As you can see, this all about explaining the “what” and the “why” of your research (as opposed to the “how”). So, your introduction chapter is basically the salesman of your study, “selling” your research to the first-time reader and (hopefully) getting them interested to read more.

How do I write the introduction chapter, you ask? We cover that in detail in this post .

The introduction chapter is where you set the scene for your research, detailing exactly what you’ll be researching and why it’s important.

Step 5: Undertake an in-depth literature review

As I mentioned earlier, you’ll need to do some initial review of the literature in Steps 2 and 3 to find your research gap and craft a convincing research proposal – but that’s just scratching the surface. Once you reach the literature review stage of your dissertation or thesis, you need to dig a lot deeper into the existing research and write up a comprehensive literature review chapter.

What’s the literature review all about?

There are two main stages in the literature review process:

Literature Review Step 1: Reading up

The first stage is for you to deep dive into the existing literature (journal articles, textbook chapters, industry reports, etc) to gain an in-depth understanding of the current state of research regarding your topic. While you don’t need to read every single article, you do need to ensure that you cover all literature that is related to your core research questions, and create a comprehensive catalogue of that literature , which you’ll use in the next step.

Reading and digesting all the relevant literature is a time consuming and intellectually demanding process. Many students underestimate just how much work goes into this step, so make sure that you allocate a good amount of time for this when planning out your research. Thankfully, there are ways to fast track the process – be sure to check out this article covering how to read journal articles quickly .

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Literature Review Step 2: Writing up

Once you’ve worked through the literature and digested it all, you’ll need to write up your literature review chapter. Many students make the mistake of thinking that the literature review chapter is simply a summary of what other researchers have said. While this is partly true, a literature review is much more than just a summary. To pull off a good literature review chapter, you’ll need to achieve at least 3 things:

  • You need to synthesise the existing research , not just summarise it. In other words, you need to show how different pieces of theory fit together, what’s agreed on by researchers, what’s not.
  • You need to highlight a research gap that your research is going to fill. In other words, you’ve got to outline the problem so that your research topic can provide a solution.
  • You need to use the existing research to inform your methodology and approach to your own research design. For example, you might use questions or Likert scales from previous studies in your your own survey design .

As you can see, a good literature review is more than just a summary of the published research. It’s the foundation on which your own research is built, so it deserves a lot of love and attention. Take the time to craft a comprehensive literature review with a suitable structure .

But, how do I actually write the literature review chapter, you ask? We cover that in detail in this video post .

Step 6: Carry out your own research

Once you’ve completed your literature review and have a sound understanding of the existing research, its time to develop your own research (finally!). You’ll design this research specifically so that you can find the answers to your unique research question.

There are two steps here – designing your research strategy and executing on it:

1 – Design your research strategy

The first step is to design your research strategy and craft a methodology chapter . I won’t get into the technicalities of the methodology chapter here, but in simple terms, this chapter is about explaining the “how” of your research. If you recall, the introduction and literature review chapters discussed the “what” and the “why”, so it makes sense that the next point to cover is the “how” –that’s what the methodology chapter is all about.

In this section, you’ll need to make firm decisions about your research design. This includes things like:

  • Your research philosophy (e.g. positivism or interpretivism )
  • Your overall methodology (e.g. qualitative , quantitative or mixed methods)
  • Your data collection strategy (e.g. interviews , focus groups, surveys)
  • Your data analysis strategy (e.g. content analysis , correlation analysis, regression)

If these words have got your head spinning, don’t worry! We’ll explain these in plain language in other posts. It’s not essential that you understand the intricacies of research design (yet!). The key takeaway here is that you’ll need to make decisions about how you’ll design your own research, and you’ll need to describe (and justify) your decisions in your methodology chapter.

2 – Execute: Collect and analyse your data

Once you’ve worked out your research design, you’ll put it into action and start collecting your data. This might mean undertaking interviews, hosting an online survey or any other data collection method. Data collection can take quite a bit of time (especially if you host in-person interviews), so be sure to factor sufficient time into your project plan for this. Oftentimes, things don’t go 100% to plan (for example, you don’t get as many survey responses as you hoped for), so bake a little extra time into your budget here.

Once you’ve collected your data, you’ll need to do some data preparation before you can sink your teeth into the analysis. For example:

  • If you carry out interviews or focus groups, you’ll need to transcribe your audio data to text (i.e. a Word document).
  • If you collect quantitative survey data, you’ll need to clean up your data and get it into the right format for whichever analysis software you use (for example, SPSS, R or STATA).

Once you’ve completed your data prep, you’ll undertake your analysis, using the techniques that you described in your methodology. Depending on what you find in your analysis, you might also do some additional forms of analysis that you hadn’t planned for. For example, you might see something in the data that raises new questions or that requires clarification with further analysis.

The type(s) of analysis that you’ll use depend entirely on the nature of your research and your research questions. For example:

  • If your research if exploratory in nature, you’ll often use qualitative analysis techniques .
  • If your research is confirmatory in nature, you’ll often use quantitative analysis techniques
  • If your research involves a mix of both, you might use a mixed methods approach

Again, if these words have got your head spinning, don’t worry! We’ll explain these concepts and techniques in other posts. The key takeaway is simply that there’s no “one size fits all” for research design and methodology – it all depends on your topic, your research questions and your data. So, don’t be surprised if your study colleagues take a completely different approach to yours.

The research philosophy is at the core of the methodology chapter

Step 7: Present your findings

Once you’ve completed your analysis, it’s time to present your findings (finally!). In a dissertation or thesis, you’ll typically present your findings in two chapters – the results chapter and the discussion chapter .

What’s the difference between the results chapter and the discussion chapter?

While these two chapters are similar, the results chapter generally just presents the processed data neatly and clearly without interpretation, while the discussion chapter explains the story the data are telling  – in other words, it provides your interpretation of the results.

For example, if you were researching the factors that influence consumer trust, you might have used a quantitative approach to identify the relationship between potential factors (e.g. perceived integrity and competence of the organisation) and consumer trust. In this case:

  • Your results chapter would just present the results of the statistical tests. For example, correlation results or differences between groups. In other words, the processed numbers.
  • Your discussion chapter would explain what the numbers mean in relation to your research question(s). For example, Factor 1 has a weak relationship with consumer trust, while Factor 2 has a strong relationship.

Depending on the university and degree, these two chapters (results and discussion) are sometimes merged into one , so be sure to check with your institution what their preference is. Regardless of the chapter structure, this section is about presenting the findings of your research in a clear, easy to understand fashion.

Importantly, your discussion here needs to link back to your research questions (which you outlined in the introduction or literature review chapter). In other words, it needs to answer the key questions you asked (or at least attempt to answer them).

For example, if we look at the sample research topic:

In this case, the discussion section would clearly outline which factors seem to have a noteworthy influence on organisational trust. By doing so, they are answering the overarching question and fulfilling the purpose of the research .

Your discussion here needs to link back to your research questions. It needs to answer the key questions you asked in your introduction.

For more information about the results chapter , check out this post for qualitative studies and this post for quantitative studies .

Step 8: The Final Step Draw a conclusion and discuss the implications

Last but not least, you’ll need to wrap up your research with the conclusion chapter . In this chapter, you’ll bring your research full circle by highlighting the key findings of your study and explaining what the implications of these findings are.

What exactly are key findings? The key findings are those findings which directly relate to your original research questions and overall research objectives (which you discussed in your introduction chapter). The implications, on the other hand, explain what your findings mean for industry, or for research in your area.

Sticking with the consumer trust topic example, the conclusion might look something like this:

Key findings

This study set out to identify which factors influence consumer-based trust in British low-cost online equity brokerage firms. The results suggest that the following factors have a large impact on consumer trust:

While the following factors have a very limited impact on consumer trust:

Notably, within the 25-30 age groups, Factors E had a noticeably larger impact, which may be explained by…

Implications

The findings having noteworthy implications for British low-cost online equity brokers. Specifically:

The large impact of Factors X and Y implies that brokers need to consider….

The limited impact of Factor E implies that brokers need to…

As you can see, the conclusion chapter is basically explaining the “what” (what your study found) and the “so what?” (what the findings mean for the industry or research). This brings the study full circle and closes off the document.

In the final chapter, you’ll bring your research full circle by highlighting the key findings of your study and the implications thereof.

Let’s recap – how to write a dissertation or thesis

You’re still with me? Impressive! I know that this post was a long one, but hopefully you’ve learnt a thing or two about how to write a dissertation or thesis, and are now better equipped to start your own research.

To recap, the 8 steps to writing a quality dissertation (or thesis) are as follows:

  • Understand what a dissertation (or thesis) is – a research project that follows the research process.
  • Find a unique (original) and important research topic
  • Craft a convincing dissertation or thesis research proposal
  • Write a clear, compelling introduction chapter
  • Undertake a thorough review of the existing research and write up a literature review
  • Undertake your own research
  • Present and interpret your findings

Once you’ve wrapped up the core chapters, all that’s typically left is the abstract , reference list and appendices. As always, be sure to check with your university if they have any additional requirements in terms of structure or content.  

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20 Comments

Romia

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Madhu

Thank you, it was really helpful

Elhadi Abdelrahim

unquestionably, this amazing simplified way of teaching. Really , I couldn’t find in the literature words that fully explicit my great thanks to you. However, I could only say thanks a-lot.

Derek Jansen

Great to hear that – thanks for the feedback. Good luck writing your dissertation/thesis.

Writer

This is the most comprehensive explanation of how to write a dissertation. Many thanks for sharing it free of charge.

Sam

Very rich presentation. Thank you

Hailu

Thanks Derek Jansen|GRADCOACH, I find it very useful guide to arrange my activities and proceed to research!

Nunurayi Tambala

Thank you so much for such a marvelous teaching .I am so convinced that am going to write a comprehensive and a distinct masters dissertation

Hussein Huwail

It is an amazing comprehensive explanation

Eva

This was straightforward. Thank you!

Ken

I can say that your explanations are simple and enlightening – understanding what you have done here is easy for me. Could you write more about the different types of research methods specific to the three methodologies: quan, qual and MM. I look forward to interacting with this website more in the future.

Thanks for the feedback and suggestions 🙂

Osasuyi Blessing

Hello, your write ups is quite educative. However, l have challenges in going about my research questions which is below; *Building the enablers of organisational growth through effective governance and purposeful leadership.*

Dung Doh

Very educating.

Ezra Daniel

Just listening to the name of the dissertation makes the student nervous. As writing a top-quality dissertation is a difficult task as it is a lengthy topic, requires a lot of research and understanding and is usually around 10,000 to 15000 words. Sometimes due to studies, unbalanced workload or lack of research and writing skill students look for dissertation submission from professional writers.

Nice Edinam Hoyah

Thank you 💕😊 very much. I was confused but your comprehensive explanation has cleared my doubts of ever presenting a good thesis. Thank you.

Sehauli

thank you so much, that was so useful

Daniel Madsen

Hi. Where is the excel spread sheet ark?

Emmanuel kKoko

could you please help me look at your thesis paper to enable me to do the portion that has to do with the specification

my topic is “the impact of domestic revenue mobilization.

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Philosophie: Violence et vérité sont-elles nécessairement incompatibles ? (dissertation)

Sujet 2 : Faut-il toujours dire la vérité ?

Publié le 06/02/2023

Extrait du document

« Philosophie : Dissertation : Vérité : Sujet 2 : Faut-il toujours dire la vérité ? Au milieu de la troisième partie du récit, La Princesse de Clèves, roman de Madame de Lafayette, se trouve comme piégée dans une situation tragique. Confrontée aux soupçons de son mari, elle est pressée de s’exprimer sur son trouble intérieur. La jeune princesse, éduquée très droitement, ne mentira pas à son mari, mais cet aveu, conduira indirectement au chagrin fatal de celui-ci. Comment mentir à l’égard duquel on donne sa vie ? Mais comment dire une vérité pouvant ruiner tout son bonheur ? Mentir aurait empêché probablement cette conséquence tragique, mais au prix de l’unité intérieure de la princesse. Dire la vérité est bon lui-même. Cette opinion semble bien universellement partagée. Mais les effets d’une telle action ne peuvent que faire réfléchir à ses alternatives. Il convient donc de se demander s’il faut que chacun dise la vérité en toutes circonstances car toute action morale n’est morale que lorsqu’elle est universelle, ou bien s’il faut chercher à adapter sa conduite selon les situations, quitte à mentir ? Ainsi, nous tâcherons de fonder rationnellement les devoirs de véracité et de sincérité, avant de considérer qu’une conduite s’y conformant est concrètement intenable et qu’une telle impossibilité nous amène à user avec intelligence tout en estimant que le mensonge n’en demeure pas moins toujours un moindre mal. Si la forme universelle ou non d’une action détermine sa moralité, alors il faut agir toujours de la même manière en toutes circonstances. La moralité d’une maxime consiste en le fait qu’elle soit valable pour toute conscience et que chacun doive la suivre dans tous les cas. L’Homme ne trouve-t-il pas en luimême, de par sa raison, la loi morale ? Elle est un « fait de la raison », puisque la loi morale émane de la raison. Or, émanant de la raison, la loi morale est structurée à son image, c’est-à-dire qu’elle est universelle. Elle vaut donc en toutes circonstances. La loi morale universelle est exprimée par l’impératif catégorique, lequel connaît quatre formulations dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, dont voici la première : « Agis de telle sorte que tu puisses vouloir que la maxime selon laquelle tu agis puisse être érigée en maxime universelle ». Donc, une action pour être morale, doit embrasser la forme de l’impératif catégorique, c’est-à-dire être applicable dans tous les cas. Ainsi Kant garde-t-il, dans un ouvrage ultérieur : « Sur le prétendu droit de mentir par humanité » traitant précisément de notre sujet, de toute entorse à la maxime « il faut toujours dire la vérité », il considère cela comme un « devoir formel ». Cette maxime a la même forme que celle de l’impératif catégorique, tout en précisant l’objet de l’action concernée : la profession de la vérité. Ainsi, tout mensonge est immoral, car il déroge au respect dû à la loi morale universelle, à savoir le devoir. La maxime « dire toujours la vérité », quelles qu’en soient les conséquences, est donc bien un « devoir formel » qu’il faut accomplir en toutes circonstances.

Ajoutons de plus que pour être véritablement morale et non hypocrite, l’action découlant de cette maxime doit être accomplie non pas conformément au devoir, mais par devoir. Par cette distinction, Kant nous montre que la valeur morale d’une action consiste bien en sa forme, qui est en fait l’intention de respecter la loi morale universelle, et non sa matière, son apparence extérieure. Par exemple, faire un compliment à quelqu’un sur des qualités qu’il possède véritablement, en vue d’obtenir à son tour un compliment, n’est pas moral. Ce qui est alors source de l’action n’est pas le motif qu’est le devoir, mais un mobile, issu de notre nature humaine, de notre sensibilité, qui nous fait désirer être reconnu par autrui. De plus, si l’on tient la maxime selon laquelle on peut mentir parfois, alors la société n’a plus de fondement pour entretenir une confiance mutuelle entre ses membres. La nécessité de l’intransigeance d’une telle maxime a donc un sens au-delà de l’échelle individuelle. Certes, elle se fonde subjectivement, en fonction de ce que chaque être rationnel se donne à lui-même la loi morale universelle, mais elle a aussi une portée collective, sociale, politique. En effet, sans le respect de cette maxime, toute vie collective, toute société politique est impossible. Le mensonge, dit Kant, « rend vaine la source du droit », c’est-à-dire ce qui doit préciser et expliciter la morale afin d’assurer l’unité de la communauté des personnes. En effet, si l’obligation de véracité n’existait pas, si chacun était libre moralement de dire vrai ou de mentir, alors quelle valeur resterait-il à toute instance judiciaire ? Puis même, quelle valeur pourrait-on encore accorder à un contrat, à une promesse ? Ce n’est donc pas seulement l’organisation proprement politique d’une société qui serait littéralement fragilisée, mais aussi toute vie économique. L’Homme s’il n’est pas motivé par la loi morale pour dire la vérité, devrait agir du moins par crainte des conséquences de sa transgression. Là n’est peutêtre pas le fondement véritablement moral de la profession de la vérité, mais ce mobile n’est peut-être pas seulement inclus dans la vie affective de l’Homme... En effet, bien que cela semble fort éloigné à nos sociétés occidentales de plus en plus athées, l’une des constantes de l’humanité étudiées par les historiens et les anthropologues est de penser, sous une forme ou une autre, un jugement des morts. Toutes les cultures développent des récits selon lesquels nous serons rétribués en récompenses ou châtiments après notre mort en fonction de la moralité de nos actes. De plus, s’il est fait justice de chacun de nos actes, tout mensonge, étant reconnu comme mauvais par notre conscience, à moins que celle-ci ne se soit aveuglée elle-même tout en restant responsable, sera puni. Cette fois, dire « toujours dire la vérité » rejoint clairement notre intérêt individuel. Si la crainte de la justice, immanente ou divine, n’est pas le couronnement de la vertu,.... »

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dimanche 12 janvier 2020

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Faut-il toujours dire la vérité ?

Par Estebannnn   •  26 Février 2021  •  Dissertation  •  3 274 Mots (14 Pages)  •  7 054 Vues

Analyse du sujet :

Ici les termes ne sont pas ambigus, il n’est pas nécessaire de s’attarder sur leur polysémie. Il suffit de préciser, au cours de la problématisation du sujet (afin d’éviter de faire une analyse lexicale de chacun des termes, de manière séparée, ce qui rend l’introduction peu fluide et peu agréable à lire), le sens classique de la « vérité » et que le verbe « falloir » renvoie à l’idée d’obligation, de devoir.

Le ressort problématique du sujet réside dans l’adverbe « toujours » qui insiste sur l’universalité des cas auxquels devrait s’appliquer l’obligation de véracité. En effet, le sens commun approuve le fait de dire la vérité, mais trouve difficile, voire mauvais de la dire en certaines situations. Mettre en parallèle la valeur morale de cette attitude générale avec un cas singulier bien choisi où il semble contre-indiqué de dire la vérité permet de mettre en tension le sujet, d’en révéler l’intérêt, le caractère problématique.

Introduction :

Au milieu de la troisième partie du récit, la princesse de Clèves, du roman éponyme de Madame de Lafayette, se trouve comme piégée dans une situation tragique. Confrontée aux soupçons de son mari, elle est pressée de s’exprimer sur son trouble intérieur. Le dilemme est cornélien, ou plutôt racinien ici. La jeune princesse, éduquée très droitement, ne mentira pas à son mari, mais cet aveu, conduira indirectement au chagrin fatal de celui-ci. Comment mentir à l’égard duquel on donne sa vie ? Mais comment dire une vérité pouvant ruiner tout son bonheur ? Mentir aurait empêché probablement cette conséquence tragique, mais au prix de l’unité intérieure de la princesse. Dire la vérité est bon est lui-même. Cette opinion semble bien universellement partagée. Mais les effets d’une telle action ne peuvent que faire réfléchir à ses alternatives.

Problème : Il convient donc de se demander s’il faut que chacun dise la vérité en toutes circonstances car toute action morale n’est morale qu’en tant qu’elle est universalisable, ou bien s’il faut chercher à adapter sa conduite selon les situations, quitte à mentir ?

Plan : Ainsi, nous tâcherons de fonder rationnellement et absolument les devoir de véracité et de sincérité, avant de considérer qu’une conduite s’y conformant est concrètement intenable et qu’une telle impossibilité nous amène à user avec intelligence. Enfin, estimant que le mensonge n’en demeure pas moins toujours un moindre mal, nous esquisserons les lignes d’un devoir de s’exprimer en vérité et de se taire, selon les circonstances, et toujours avec à propos .

I _ Il faut toujours dire la vérité

Si la forme (universelle) d’une action détermine sa moralité, alors il faut agir toujours pareillement, en toutes circonstances.

A/ La moralité d’une maxime consiste en le fait qu’elle soit valable pour toute conscience et que chacun doive la suivre dans tous les cas.

L’homme ne trouve-t-il pas en lui-même, de par sa raison, la loi morale ? Elle est un « fait de la raison » , puisque la loi morale émane de la raison. Or, émanant de la raison, la loi morale est structurée à son image, si l’on peut dire, c’est-à-dire qu’elle est universelle. Elle vaut donc en toutes circonstances. La loi morale universelle est exprimée par l’impératif catégorique, lequel connaît quatre formulations dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, dont voici la première : « Agis de telle sorte que tu puisses vouloir que la maxime selon laquelle tu agis puisse être érigée en maxime universelle ». Donc, une action pour être morale, doit embrasser la forme de l’impératif catégorique, c’est-à-dire être applicable dans tous les cas. Ainsi Kant garde-t-il, dans un ouvrage ultérieur traitant précisément de notre sujet, de toute entorse à la maxime « il faut toujours dire la vérité ». Cette maxime a la même forme que celle de l’impératif catégorique, tout en précisant l’objet de l’action concernée : la profession de la vérité. Ainsi, tout mensonge est immoral, car il déroge au respect du à la loi morale universelle, à savoir le devoir. La maxime « dire toujours la vérité », quelqu’en soient les conséquences, est donc bien un « devoir formel » qu’il faut accomplir en toutes circonstances.

Ajoutons de plus que pour être véritablement morale et non hypocrite, l’action découlant de cette maxime doit être accomplie non pas conformément au devoir, mais par devoir. Par cette distinction, Kant signifie que la valeur morale d’une action consiste bien en sa forme, qui est en fait l’intention de respecter la loi morale universelle, et non sa matière (si l’on peut dire), son apparence extérieure. Par exemple, faire un compliment à quelqu’un sur des qualités qu’il possède véritablement, en vue d’obtenir à son tour un compliment, n’est pas moral. Ce qui est alors source de l’action n’est pas le motif qu’est le devoir, mais un mobile, issu de notre nature humaine, de notre sensibilité, qui nous fait désirer être reconnu par autrui.

B/ De plus, si l’on tient la maxime selon laquelle on peut mentir parfois, alors la société n’a plus de fondement pour entretenir une confiance mutuelle entre ses membres.

La nécessité de l’intransigeance d’une telle maxime a donc un sens au-delà de l’échelle individuelle. Certes, elle se fonde subjectivement, en ce que c’est chaque être rationnel qui se donne à lui-même la loi morale universelle, mais elle a aussi une portée collective, sociale, politique. En effet, sans le respect de cette maxime, toute vie collective, toute société politique est impossible. Le mensonge, dit Kant, « rend vaine la source du droit » , c’est-à-dire ce qui doit préciser et expliciter la morale afin d’assurer l’unité de la communauté des personnes .

Et, en effet, si l’obligation de véracité n’était pas, si chacun était libre moralement de dire vrai ou de mentir, alors quelle valeur resterait-il à toute instance judiciaire ? Et même, quelle valeur pourrait-on encore accorder à un contrat, à une promesse ? Ce n’est donc pas seulement l’organisation proprement politique d’une société qui serait littéralement sapée, mais aussi toute vie économique.

C/ Que l’homme s’il n’est pas motivé par la loi morale pour dire la vérité, qu’il agisse du moins par crainte des conséquences de sa transgression

Là n’est peut-être pas le fondement véritablement moral de la profession de la vérité, mais ce mobile n’est peut-être pas seulement inclus dans la vie affective de l’homme... En effet, bien que cela semble fort exotique à nos sociétés occidentales de plus en plus athées, l’une des constantes de l’humanité étudiées par les historiens et les anthropologues est de penser, sous une forme ou une autre, un jugement des morts. Toutes les cultures, ou presque, développent des récits selon lesquels nous serons rétribués en récompenses ou châtiments après notre mort en fonction de la moralité de nos actes . Aussi, s’il est fait justice de chacun de nos actes, tout mensonge, étant reconnu comme mauvais par notre conscience, à moins que celle-ci ne se soit aveuglée elle-même tout en restant responsable, sera puni. Cette fois, dire toujours dire la vérité rejoint clairement mon intérêt individuel. Si la crainte de la justice, immanente ou divine, n’est pas le couronnement de la vertu, peut-être est-elle le commencement de la sagesse.

Transition/ objection : Cependant, si je cache un homme juste, et que des brigands viennent le chercher pour le tuer tout en me demandant où se trouve cet homme, que dois-je faire ? Il semble bien que la conséquence du fait de dire la vérité soit moralement intolérable en ce cas. C’est l’exemple que propose Constant dans sa réponse à la morale kantienne dans son essai « Des réactions politiques ».

Et si ce principe moral absolu ne peut être appliqué en un cas, alors il perd son universalité, c’est-à-dire ce qui en faisait toute la valeur…

II _ Selon les conséquences engendrées par notre parole, il peut parfois convenir de mentir

L’évaluation morale du rapport de notre parole à la vérité s’effectue en fonction de ses conséquences.

A/ Après tout, certains mensonges sont tout à fait minimes et n’ont aucune conséquence négatives ; et d’autres même n’ont que des conséquences positives.

Avec son fameux exemple, Constant fait mouche en nos consciences. Qui serait assez cruel pour dire, en ce cas de figure, la vérité ? Certes, l’acte en lui-même aurait la bonne forme, pourrait-on dire, en ce qu’il conformerait notre action à la loi morale, mais les conséquences en seraient terribles. Il en résulterait le meurtre presque certain d’un innocent. Mais plus encore, si j’ai pu prédire la conséquence de l’acte que je pose, même si je n’en suis pas directement la cause, je n’en suis pas moins en partie responsable et donc coupable. Cette responsabilité variera selon la prévisibilité de l’effet résultant de mon action, certes. Il n’en reste pas moins qu’elle est plus ou moins engagée.

Par ailleurs, certains mensonges sont si

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